Paris, 16 ème, 16h47.

Je traversais cette fichu route avec ma jambe suite à mon opération assez difficilement, mais je pense qu'il y a pire , toujours pire que soit..

Comme cette veille mamie , que je vois trébucher sur le trottoir d'en face, ou comme cet aveugle qui suit le trottoir comme son mentor.

A ce propos, je vois cet homme avec cette canne blanche, et je déteste les passants qui le regardent et qui ne se pousseront pas pour lui laisser la place, ou tout simplement l'aider.

je décide de traverser.

je me poste à coté de lui, et je lui dis, "accrochez vous à mon bras, je vais vous aider à traverser."

" C'est gentil Mademoiselle".. me dit il. Sa voix était chaude, suave et lente.

Il s'accrocha à mon bras, et je le fis traverser;

Il marchait comme moi, son pas, était hésitant.

Il me lâcha le bras, dés que son pied avait heurté le trottoir.

Je lui demande si il veut que je l'aide plus ? " vous allez quelque part? vous voulez que je vous amène à un arrêt de bus ? un magasin.. mes questions fusaient comme à chaque fois.;; Charles serait la, il me le dirait !!

Les aveugles font partit des gens qui me font perdre mes moyens.

je trouve leur cécité remarquable, moi même, je le vivrais assez mal.

L'aveugle me reprit le bras et me dit " et bien, je ne voudrai pas abuser, mais je veux bien que vous me déposiez au 29, un petit Bar assez cosy.. à quelques rues d'ici, à coté de la rue Paul Doulmer. Vous connaissez ?" je dois attendre ma soeur qui arrive dans 1h.

" je vous y amène, accrochez, vous et regardez où vous mettez vos pieds"

je me rend compte de ma bêtise, et il rit.. 

Nous arrivions au 29. Un lieu très chic et capitonné.Façon cabinet de pin..ne..up- cocot lol. Des petites lampes étaient posées sur les tables. Le tout sur un fond de musique saoul et jazz-y. Étrange pour se donner rendez vous avec une frangine.Nous étions seuls.

Il me propose de suite, de m'offrir un petit cocktail de remerciement, si j'ai un peu de temps devant moi .

Et, bien ma fois, le contexte s'y prêtait !

"mais oui !!!! avec plaisir !!"

Nos verres servis, je le regarde.. je ne sais pas pourquoi, j'avais l'impression qu'il me regardait aussi.

Je me disais que, comme les aveugles ont généralement appris à développer des facultés sensorielles que les voyants n'ont pas, à ce moment précis, je le sentais examiner mes faits et gestes et peut être détecter mon ennui, ou mon gêne.

"C'est quoi votre parfum, vous sentez vraiment très bon?"

" je porte un mélange de lait corporel parfumé, un parfum pour les cheveux, et un autre pour ma nuque"

( forcément, j'en dis toujours trop)

je le vis se relever , et se pencher, comme un voyant précisément vers ma nuque,et son souffle arriva sur ma peau, et j'en frissonnais.

Nous discutions de choses et d'autres, rien de transcendant, je m’apprêtais à partir et je commence à me relever, mais sa main me retient.

" oui ?"

"Vous êtes adorable, et touchante, je vais vous laisser vaquer à vos occupations, mais je je peux vous demander une petite chose qui peut , peut être va vous choquer ?

"quoi donc ? "

"je peux vous toucher le visage et les épaules? vous comprenez pour nous, aveugles , que nos doigts nous servent de yeux. Cela me permettrait de me faire une idée sur votre personne."

J'hésitais, puis , mais certainement courant chez les aveugles, je répondis favorablement à sa requête.

Il avance ses mains sur mon visage, me touche mes joues, puis ma bouche, caressa son contour, puis descendu vers mon menton, puis glissa ses mains sur mes épaules.

Je portais une chemise.

" Je ne peux pas malheureusement apprécier vos formes, et si c'est comme votre visage, cela doit être délicieux".

sans réfléchir, je prie sa main, et j'accompagne sa main sur ma petite chaîne qui entoure mon cou, et sans réfléchir, je mis sa main sur ma poitrine, afin qu'il puisse sentir mon téton qui bandait.

Ses doigts me pinçait cette petite partie saillante, sensible de mon sein, comme ci, il découvrait un diamant.

Il le faisait rouler.. je ne sais pas si tous les aveugles agissent ainsi, mais j'avoue que cette découverte tactile me plait beaucoup!!!.

" venez à cote de moi, je ne sais même pas votre prénom?

"Julie, et vous ?"

"Christian."

Je me lève et je m’assois sur ce sofa en velours bordeaux, et je me retrouve à coté de Christian.

Il était excité, sa tête se balançait.. 

sa canne était à coté de lui.

je lui demande si c'est pas risqué? 

Christian me répondit que c'est un ami le directeur de l'Etablissement, et que nous ne seront pas dérangés.

A peine finit sa phrase, que sa main glissa encore dans ma chemise, il avait son autre main sur mon collant que je portais avec ma petite jupe ce jour la.

j"étais drôlement déçue de porter un collant pour le coup.

" je peux vous renifler, vous sentir,? "

heu.. oui.. qu'entend il par sentir?

Il se baissa, et je le vis entre mes jambes, effectivement, il disait juste;, il reniflait mon entre jambe.

je sentais son souffle expirer, et inspirer sur ma chatte.

je le sentais expirer fort, comme si il humait mon fumée.

j'aimais ressentir son excitation en flairant, mon miel.

Pas de doute, ses sens étaient décuplés.

il éprouvait un réel plaisir, de me sentir.

"Je peux vous lécher?" 

Christian, je porte un collant

"je sais Julie, laissez moi faire"

Son souffle était de plus en plus prés, presque à l'intérieur de moi.

et je sentis sa langue humide, épaisse s'appuyer contre mon sexe..

Mon collant n'était que voile et franchement, ce que je ressentais, était délicieux, et j'avais même l'impression que je ne portais rien.

"Vous voyez, mes sens sont très développés Julie, je sens votre petite chatte comme si , elle était sous ma langue, elle sent votre parfum, votre miel est odorant, vous m'excitez Julie!!"

Je regarde sa bosse dans son pantalon, je ne peux pas m'en empêcher, 

" oui, vous me faites de l'effet"

heu, .. ( il voit ou quoi?,)

J'appuyais sa tête de plus en plus forte contre mon entre jambe, sa langue me lapait comme si il s'abreuvait.

j'allais bientôt jouir.

Je prie sa queue dans mes mains et je sentis une bite généreuse, épaisse.

il remonta , déboutonna son pantalon en toile, et sortit sa bite comme je l'avais senti.

Elle était très large, un gland plus petit, mais sa queue était appétissante , je n'hésite pas à m'approcher pour l'aspirer.

Christian me demande d'aller doucement, je ne sais pas effectivement ce qui'il ressent du coup , .. 

Sa contraction était forte, je sentis le battement de son cœur dans ma bouche, sur son gland qui se lissait de plus en plus.

Je branlais son gland avec ma bouche. J'aimais l'odeur de sa bite, elle sentait encore le gel douche qui me rappelait le musk. Ma tête partait d'avant en arrière, et je prenais plaisir à avaler sa bite entièrement.

Elle battait son rythme cardiaque de plus en plus en fort et moi  j'insistais à jouer mes tournis linguales sur son gland profondément en bouche qui de décalottait et se recalottait.

Le doigt de Christian appuyait mon clitoris et mon collant me rentrait dans ma petite chatte, ma dentelle devait elle, avoir fondu entre le collant et ma cyprine.

Le sexe de Christian était délicieux, je me délectais de cette douceur. Sa bite était douce comme du velour.

Je prenais plaisir à la laper avec gourmandise.

Un liquide chaud, et épais , se répandait dans ma bouche. Son sperme était salé et agréable.

A cet instant, j éclaboussais la main de Christian à travers mon collant de mon miel. Je jouissais quasiment en même temps.

"je suis désolée Julie, je vous ai dis, les sens sont décuplés..

"aucun problème Christian"

Mon collant poissait.

Christian était comme éteint, il posa ses lunettes noires, pour s'essuyer ses perles de sueur qui coulaient sur son front.

Il prie ma main, caressa mes doigts

"Merci Julie pour ce délicieux moment"

"Je vous en prie Christian.c'était un chouette moment"

 

Je finissais mon cocktail au son de Diana Krall, et je dis au revoir par une bise affective sur la joue de Christian.

 

Julie. 

 

Toutes personnes, quelque soit son handicape,a le droit à prendre du plaisir et à en recevoir, sans crainte et sans peur de jugement.